Etudes et stages dans des observatoires

Etudes

Pour faire de la physique spatiale, ou de l'astronomie, il faut faire des études axées sur les sciences physiques. Voici celles que j'ai faites, en bref. Il y a d'autres chemins possibles (par l'Université, en faisant une maîtrise ou un magistère, ou une grande école, puis NECESSAIREMENT un DEA de physique ou d'astrophysique et une thèse si on souhaite devenir chercheur).

D'autres fillières sont possibles si l'on souhaite devenir ingénieur de recherche, technicien ou ingénieur d'études.

En ce qui me concerne :

Ensuite j'ai fait un an de contrat de recherche à Oxford (voir la rubrique), puis j'ai été recruté au CNRS, 11 ans après mon bac.

Stages d'étudiants

Si on s'intéresse à l'astronomie, il est possible de faire des stages dans des centres de recherche ou des observatoires. Les travaux qu'on y fait ne sont pas nécessairement réservés "aux petits génies", et une fois en stage, on peut voir comment les chercheurs travaillent, discuter avec eux, en bref, se faire une idée sur la façon dont l'astronomie se pratique chez les professionnels.

D'un laboratoire à l'autre, l'ambiance et les méthodes de travail peuvent être assez différentes.

Stages au CERGA sur la station laser-satellite.

Lorsque j'étais élève ingénieur, je fis, deux années de suite, des stages au CERGA, un observatoire maintenant rattaché à l'Observatoire de Provence-Cote d'Azur.

Je travaillais sur la station laser satellite (sur une commande électronique de régulation du télescope).

Divers pays ont mis en orbite des satellites couverts de mirroirs disposés de manière à renvoyer la lumière exacetement dans la direction opposée à celle où ils l'ont reçu. En visant ces satellites avec un laser et en récupérant la lumière réfléchie avec un télescope, on peut déterminer la distance du satellite à la station de mesures. En prennant en compte le maximum d'effets dont on contrôle les paramètres (météo incluse) on obtenait (vers 1986) une précision de l'ordre du centimètre.

En recueillant ces données de distances stations de mesure-satellite avec des stations réparties en plusieurs points du globe, on a commencé par établir une carte extrèmement précise du champ gravitationnel de la Terre. Une fois celle-ci établie, on a mesurée la dérive temporelle de ces mesures (à l'echelles de quelques mois ou années). On en a déduit des mesures précises de vitesse de dérive des plaques continentales (dérive des continents). Il y a évidement beaucoup de stations dans les régions où celles-ci dérivent vite, comme en Méditerranée, ou sur la côte ouest du continent américain.


auteur : Fabrice Mottez, de la rédaction du web CETP. version HTML: octobre 2000. Dernière révision : octobre 2000.
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